| La croissance passe à Genève, le Genevois aboie.
C'est bien, Genève retrouve le goût de la croissance. Merci au Temps de
hier de nous prévenir. Effectivement tout va bien dans le meilleur des
mondes si on est dans le business de faire fructifier l'argent. |
Merci au Temps aussi d'oublier de parler de ses lecteurs à revenus plus modestes, ceux qui font tous les autres métiers, ceux qui font tourner la ville, les services, la santé et l'enseignement, ceux qui ont de plus en plus de peine à tourner et à trouver un logement sympa, ou même ne serait-ce que convenable en ville ou proximité.
C'est clair on est tous heureux d'apprendre que Genève gagne des étoiles au rang des villes hôtel-de-luxe, coffre-fort et multinationale, on l'est moins quand on est de Genève, qu'on en voit le prix coûtant pour la majorité, et qu'elle n'en a pas les moyens. Mais qu'importe, la croissance est là, la place financière ronronne, il y a de plus en plus de riches, qu'ils sont beaux, qu'ils sont jeunes, qu'ils se la pètent en gérant leurs portefeuilles de leur portable en roulant en 4x4 et en mangeant des glaces au bord du lac. Genevois de coeur, la croissance est là, il est temps de laisser la place à la croissance et au fric. Pardon, il est Temps.
ztr