| Yes, le franglais arrive, cool!
C'est un grand débat politico-médiatique du moment. Il paraît qu'il y a
trop d'anglicismes dans notre quotidien. Ah. N'avez-vous pas remarqué
le nombre de slogans publicitaires, ou de noms de lieux et d'événements
qui ont adopté des termes anglais? On a pu lire dans la presse à propos
de ce logo qui surplombe l'autoroute genevoise et qui dit 'Geneva
Palexpo', ou tous ces slogans 'Sale' au lieu de 'Soldes' dans les
magasins, ou de 'Directories' de Swisscom... Les exemples sont
innombrables, et d'un crétinisme qui parfois aborde le comique.
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Il semble que certains politiciens aient décidé d'y mettre des limites.
Ont-ils peur qu'un jour on meure de rire devant l'imbécillité de
certaines de ces sentences ou termes? Non, ils trouvent que l'anglais
doit rester à une distance correcte de nos textes, qu'il faudrait
utiliser en priorité les termes existants francophones, et légiférer
dans ce sens.
C'est discutable, mais bon, le but de la politique que d'en discuter, donc bien, pourquoi pas? En attendant, on rigole.
Mais pourquoi personne ne s'attaquerait-il pas plutôt au problème de
base: les publicitaires et communicateurs soit-disant professionnels.
Peut-être serait-il temps qu'ils apprennent le Français et ne
s'extasient pas sur les cinq mots du vocabulaire anglophone qu'ils
maîtrisent, visiblement, péniblement. Ou l'inverse. C'est leur boulot
non la communication?
Parce qu'au final, ces anglicismes, on ne les subit que dans les pubs
et les logos. L'efficacité d'un terme anglais sur un romand, a priori
ce n'est prouvé que dans les réunions de décideurs et de publicitaires,
dans le concret, bof, pas top cool great wow flash yes. Je reste
dubitatif.
ztr