Le web c’est nul. Franchement, combien de sites intéressant y a-t-il sur le web? C’est à se demander. Tout le monde dit que c’est top, c’est géant, c’est grandiose, qu’on y trouve tout. Mais, moi je me demande si ce ne sont pas là des foutaises. A quoi bon aller lire tous ces textes, voir toutes ces images, surfer sur tous ces sites.

Depuis le début des années nonante, depuis que le web est né, plus de vingt ans après la naissance de l’internet, les sites ne font que pulluler. Plus de huit milliard de pages web répertoriées sur Google, et franchement, bof, ça ne transcende toujours pas. Juste un grand fourre tout. Prises indépendamment, évidemment il y a des choses intéressantes, mais elles ne sont en général qu’une lucarne étriquée sur un monde réel bien plus intéressant.

Moi ce que je voudrais, c’est réellement avoir envie de découvrir les choses, pas au rabais, ne pas simplement accéder à des informations et me donner l’impression que le monde est à moi. Je ne veux pas non plus d’un monde fait que d’image, au travers d’une fenêtre de mon ordinateur.

C’est du flash, c’est de l’avi, c’est du chat, c’est du wiz, c’est du ouais. Comme si le web était le vecteur absolu entre nous et tout le reste, avec la pub en sus. Comme si la porte de chez soi n’existait plus, qu’on ne devait ni ne pouvait plus sortir. Et il paraît que ça ne tient qu’à moi, que je n’ai qu’à me bouger.

Mais le web c’est facile, c’est confort. Et si on ne fait pas attention, le web va vraiment devenir le portail unique, le seul l’unique pour accéder au monde. Le web c’est nul, il fait beau, c’est le printemps, sortez maintenant.

ztr